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Affichage des articles du septembre, 2010

Surrendering to a dream of a lifetime, to an existence’s ambition

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"Surrendering to a dream of a lifetime, to an existence’s ambition, just when you can touch it; only the ones who went through such desappointment know how it feels like" (Paul Michaud) I had thought about the race a thousand times, gotten ready for anything (intestinal problems, wounds, broken gear, rain, etc) but not a single second had I imagined this…   Part I: I want D-Day: as I slowly wake-up after a good night sleep, I hear a sound that I do not particularly care for: the sound of a car’s tires on a wet road. I head towards the window and  see pouring rain falling from the sky. I open my room’s door. My cousin who is with me is also awake and had also looked outside. We look at each other without exchanging a word for a moment. I am calm and serene (I live in Sweden so I'm used to bad weather!...) but still sigh strongly. He says: “All right, it’s 9am, the race starts at 6.30pm tonight, there’s still time to clear up”. A few minutes later, thunder bursts. Eith

Renoncer au rêve d'une vie, à l'ambition d'une existence, au moment précis où l'on touche au but [...]

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--> --> --> Renoncer au rêve d’une vie, à l’ambition d’une existence, au moment précis où l’on touche au but, il n’est que ceux à qui pareille déception arrive pour savoir ce qu’il en coûte. (Paul Michaud) J’avais pensé et préparé la course des milliers de fois (troubles intestinaux, blessure légère, matériel cassé, météo défavorable, etc) mais jamais je n’avais envisagé ce mille et unième scénario… Partie I: je veux D-day. Alors que j’émerge doucement d’une bonne nuit de sommeil, j’entends un bruit à l’extérieur que je n’aime pas beaucoup : le bruit des pneus de voiture sur une route mouillée. Je me dirige alors vers la fenêtre et découvre des cordes d’eau tombant du ciel. J’ouvre la porte de ma chambre, mon cousin qui m’accompagne est lui aussi réveillé et il a lui aussi vu le temps. Nous nous regardons sans échanger mot. Je suis calme et sereine (je vis en Suède alors le sale temps !…) mais soupire fortement tout de même. Il me lance :